ME 262








Ce chasseur était très rapide, bien armé, mais peu maniable. Il était surtout très délicat à piloter1. Il était par exemple très facile de souffler ses réacteurs ou même de les incendier lors d'une accelération brutale ou d'une remise de gaz. Son train d'atterrissage était très moderne mais la roulette de nez se montrait trop fragile en cas d'atterissage dur. Ses canons (quatre MK 108 de 30 mm) étaient exceptionnellement puissants pour un chasseur monoplace mais leur portée utile était très faible. Néanmoins, 1 coup au but suffisait à détruire un chasseur et 4 ou 5 coups abattaient un bombardier.
En 1944 un vol expérimental du Me 262 se termina par un accident près du lac de Constance en Suisse. La Luftwaffe proposa alors plus d'une dizaine de Focke-Wulf Fw 190 à la Suisse pour récupérer la carcasse du Me 262.
Dans le livre Le Grand Cirque, l'as de l'aviation Pierre Clostermann raconte comment des pilotes allemands se posèrent sur l'aérodrome de Lübeck et se rendirent aux alliés en livrant leurs Me 262, expliquant les larmes aux yeux leur fonctionnement aux pilotes britanniques et français qui devaient les convoyer au Royaume-Uni pour examen détaillé.
Le 26 avril 1945, Adolf Galland, général de la chasse allemande, mène une formation de 6 Me 262 du JV 44 équipés de fusées R4M dans ce qui sera la dernière mission de guerre des 262.
Les premiers et les derniers, d'Adolf Galland éditions Yves Michelet.
Le groupe de Heavy metal Blue Oyster Cult a rendu hommage à cet avion en lui consacrant une chanson (Me 262) sur son troisième album Secret Treaties (1974). On retrouve sur les deux faces de la pochette un dessin crayonné de cet avion. Cette chanson décrit le point de vue d'un pilote de la Luftwaffe en mission d'interception au mois d'avril 19452.
Le Me 262 est présent dans R.U.S.E. il est l'avion le plus puissant du jeu et atterrit sur son aérodrome en quelques secondes. Il s'agit d'un adversaire redoutable.
La série de bandes dessinées "Ciel en ruine" (éditions Paquet) des auteurs Philippe Pinard et Olivier Dauger relate de façon romancée quoique très détaillée le quotidien des pilotes de Me 262 durant les dernières phases de la seconde guerre mondiale.
Plusieurs Me262 ont été récupérés par la France et évalués par des pilotes du Centre d'Essais en Vol.
