BONNEVILLE USA
Posté: Mar 12 Fév 2013 11:37
Merci à SASOUKY 74
Pour les images qu’il nous a ramené de son voyage aux States
Démesure et USA Muscle
Le salar de Bonneville est surtout composé de chlorure de sodium (sel de table) mais comporte de nombreux autres composés comme la potasse3. Ces dépôts sont exploités dans la partie située au sud de l'autoroute où les terres sont de propriété privée.
En hiver, une mince couche d'eau recouvre la plaine alors que l'évaporation est moindre que les apports des précipitations et des ruisselets qui s'y perdent. L'eau s'évapore durant le printemps et l'été laissant au vent le soin de lisser la surface qui devient dure comme le roc, ce qui inhibe toute croissance végétale4. Les pluies estivales, peu fréquentes en cet endroit, effacent également toute trace du passage de l'homme ou des animaux. La surface est donc extrêmement plate et réflective. Le réchauffement de l'air au-dessus de celle-ci provoque une rapide variation de sa densité sur quelques mètres, ce qui permet un effet de réfraction, similaire à un mirage, qui fait apparaître les montagnes proches comme flottant au-dessus du sol.
Entre 1960 et 1988, des certaines pertes de sel dans la partie nord, de causes naturelles ou humaines, a été remarquée par des études, menant à une concertation de la population et du gouvernement pour parvenir à programme de « restalinisation »3. De 1997 à 1999, le projet Salt-Laydown a démontré la faisabilité de ce concept en pompant de l'eau saumâtre à partir de sources souterraines3.
Le lac Bonneville remplissait la plus grande partie du Grand Bassin, une dépression entre la Sierra Nevada, le plateau du Colorado et les Montagnes Wasatch, après la fonte des glaciers il y a 15 000 ans4. À mesure que le climat s'est réchauffé, l'évaporation est devenue plus importante que l'apport en eau des rivières s'y jetant et son niveau s'est mis à baisser. Lorsqu'il est passé sous le niveau de toute sortie de la dépression, le lac est devenu une mer intérieure et le taux de sel s'est mis à monter. Avec l'évaporation continue, le lac s'est asséché presque complètement et a laissé des salars.
L'histoire du peuplement humain dans le Grand Bassin remonte au moins à 12 000 ans. Au moment de l'arrivée des européens, la région était habitée par un grand nombre de tribus amérindiennes du groupe des uto-aztèques connues collectivement sous le nom des tribus du Grand Bassin. Il y avait par exemple les Shoshones, les Utes et les Païutes. Les premiers européens à arriver dans la région furent les premiers explorateurs espagnols, dans le sud-ouest, à la fin du XVIIIe siècle. Des chasseurs de fourrure de la Compagnie de la Baie d'Hudson explorèrent la région haute du bassin au début du XIXe siècle. Les États-Unis acquirent le contrôle complet de la région avec le Traité de l'Orégon de 1846 et le Traité de Guadalupe Hidalgo de 1848. La première véritable colonie fut celle des premiers pionniers mormons de la fin des années 1840 dans les zones entourant Salt Lake City et la vallée de Cache.
Les Salt Flats étaient une zone à éviter mais en 1896, W. D. Rishel recherchait un endroit pour le passage d'une course de bicyclettes entre New York et San Francisco4. Il s'aperçut qu'il avait devant lui une piste parfaite pour la vitesse pure et réussit à convaincre le « casse-cou » Teddy Tezlaff d'y tenter un record de vitesse en 1914. Ce dernier conduisit une Blitzen Benz à 228 km/h pour établir un record officieux4.
Durant les années 1930, le lieu devint internationalement connu grâce à Malcolm Campbell qui y établi de nombreux records de vitesse4. L'endroit fut ainsi adopté par les coureurs automobiles et de motos.
Ce salar est ainsi connu pour le Bonneville Speedway, une piste tracée sur sa surface, où des véhicules de toutes sortes viennent chaque année pour essayer de battre les records de vitesse terrestre. Dès 1949, elle est devenue la piste standard de vitesse. On y dépassa successivement les vitesses de 500 à 900 km/h. Durant les années 1960, des véhicules à turboréacteur firent leur apparition et des coureurs comme Craig Breedlove (966 km/h) et Art Arfons (928 km/h) atteignirent presque le cap des 1 000 km/h4. Cette vitesse fut dépassée en 1970 par Gary Gabelich sur le Blue Flame, utilisant un moteur-fusée, en enregistrant une vitesse de 1 001,67 km/h sur 1 mile4.
Bonneville Speedway[modifier]
Site du Bonneville Speedway
Le ministère des transports de l'Utah définit les contours du Bonneville Speedway chaque été près de Wendover. Traditionnellement, il y a une piste droite d'un peu plus de 16 kilomètres de long pour les essais de vitesses et une piste ovale de 16 à 19 km (selon la condition de la surface) pour les tests d'endurance. Récemment, une piste de 8 km a été ajoutée pour les essais de vitesse des véhicules moins rapides.
Les pistes droites ont une large ligne peinte en leur milieu pour servir de guide et des lignes transversales à chaque mile (1,609344 km), après le second mile puisque les records de vitesse sont calculés par rapport à cette distance. Des lignes supplémentaires et des cônes indiquent la fin de la piste.
Chaque année en août, la Southern California Timing Association et Bonneville Nationals Inc. organise une semaine de compétition, la Speed Week, qui attire des centaines de compétiteurs du monde entier5. En septembre, c'est la Utah Salt Flats Racing Association qui organise le World of Speed, un événement similaire6. Cette association organise également des rencontres chaque mercredi de l'été. Il existe différentes catégories de véhicules, chacune ayant son propre record
Pour les images qu’il nous a ramené de son voyage aux States
Démesure et USA Muscle
Le salar de Bonneville est surtout composé de chlorure de sodium (sel de table) mais comporte de nombreux autres composés comme la potasse3. Ces dépôts sont exploités dans la partie située au sud de l'autoroute où les terres sont de propriété privée.
En hiver, une mince couche d'eau recouvre la plaine alors que l'évaporation est moindre que les apports des précipitations et des ruisselets qui s'y perdent. L'eau s'évapore durant le printemps et l'été laissant au vent le soin de lisser la surface qui devient dure comme le roc, ce qui inhibe toute croissance végétale4. Les pluies estivales, peu fréquentes en cet endroit, effacent également toute trace du passage de l'homme ou des animaux. La surface est donc extrêmement plate et réflective. Le réchauffement de l'air au-dessus de celle-ci provoque une rapide variation de sa densité sur quelques mètres, ce qui permet un effet de réfraction, similaire à un mirage, qui fait apparaître les montagnes proches comme flottant au-dessus du sol.
Entre 1960 et 1988, des certaines pertes de sel dans la partie nord, de causes naturelles ou humaines, a été remarquée par des études, menant à une concertation de la population et du gouvernement pour parvenir à programme de « restalinisation »3. De 1997 à 1999, le projet Salt-Laydown a démontré la faisabilité de ce concept en pompant de l'eau saumâtre à partir de sources souterraines3.
Le lac Bonneville remplissait la plus grande partie du Grand Bassin, une dépression entre la Sierra Nevada, le plateau du Colorado et les Montagnes Wasatch, après la fonte des glaciers il y a 15 000 ans4. À mesure que le climat s'est réchauffé, l'évaporation est devenue plus importante que l'apport en eau des rivières s'y jetant et son niveau s'est mis à baisser. Lorsqu'il est passé sous le niveau de toute sortie de la dépression, le lac est devenu une mer intérieure et le taux de sel s'est mis à monter. Avec l'évaporation continue, le lac s'est asséché presque complètement et a laissé des salars.
L'histoire du peuplement humain dans le Grand Bassin remonte au moins à 12 000 ans. Au moment de l'arrivée des européens, la région était habitée par un grand nombre de tribus amérindiennes du groupe des uto-aztèques connues collectivement sous le nom des tribus du Grand Bassin. Il y avait par exemple les Shoshones, les Utes et les Païutes. Les premiers européens à arriver dans la région furent les premiers explorateurs espagnols, dans le sud-ouest, à la fin du XVIIIe siècle. Des chasseurs de fourrure de la Compagnie de la Baie d'Hudson explorèrent la région haute du bassin au début du XIXe siècle. Les États-Unis acquirent le contrôle complet de la région avec le Traité de l'Orégon de 1846 et le Traité de Guadalupe Hidalgo de 1848. La première véritable colonie fut celle des premiers pionniers mormons de la fin des années 1840 dans les zones entourant Salt Lake City et la vallée de Cache.
Les Salt Flats étaient une zone à éviter mais en 1896, W. D. Rishel recherchait un endroit pour le passage d'une course de bicyclettes entre New York et San Francisco4. Il s'aperçut qu'il avait devant lui une piste parfaite pour la vitesse pure et réussit à convaincre le « casse-cou » Teddy Tezlaff d'y tenter un record de vitesse en 1914. Ce dernier conduisit une Blitzen Benz à 228 km/h pour établir un record officieux4.
Durant les années 1930, le lieu devint internationalement connu grâce à Malcolm Campbell qui y établi de nombreux records de vitesse4. L'endroit fut ainsi adopté par les coureurs automobiles et de motos.
Ce salar est ainsi connu pour le Bonneville Speedway, une piste tracée sur sa surface, où des véhicules de toutes sortes viennent chaque année pour essayer de battre les records de vitesse terrestre. Dès 1949, elle est devenue la piste standard de vitesse. On y dépassa successivement les vitesses de 500 à 900 km/h. Durant les années 1960, des véhicules à turboréacteur firent leur apparition et des coureurs comme Craig Breedlove (966 km/h) et Art Arfons (928 km/h) atteignirent presque le cap des 1 000 km/h4. Cette vitesse fut dépassée en 1970 par Gary Gabelich sur le Blue Flame, utilisant un moteur-fusée, en enregistrant une vitesse de 1 001,67 km/h sur 1 mile4.
Bonneville Speedway[modifier]
Site du Bonneville Speedway
Le ministère des transports de l'Utah définit les contours du Bonneville Speedway chaque été près de Wendover. Traditionnellement, il y a une piste droite d'un peu plus de 16 kilomètres de long pour les essais de vitesses et une piste ovale de 16 à 19 km (selon la condition de la surface) pour les tests d'endurance. Récemment, une piste de 8 km a été ajoutée pour les essais de vitesse des véhicules moins rapides.
Les pistes droites ont une large ligne peinte en leur milieu pour servir de guide et des lignes transversales à chaque mile (1,609344 km), après le second mile puisque les records de vitesse sont calculés par rapport à cette distance. Des lignes supplémentaires et des cônes indiquent la fin de la piste.
Chaque année en août, la Southern California Timing Association et Bonneville Nationals Inc. organise une semaine de compétition, la Speed Week, qui attire des centaines de compétiteurs du monde entier5. En septembre, c'est la Utah Salt Flats Racing Association qui organise le World of Speed, un événement similaire6. Cette association organise également des rencontres chaque mercredi de l'été. Il existe différentes catégories de véhicules, chacune ayant son propre record