1/18 Lotus

Spark, Lotus 25, 1963
Celle qui a révolutionné la F1 avec son châssis monocoque (et non plus tubulaire). Clark a écrasé le championnat 1963 à son volant : 10 GP, 7 victoires (!), une seconde place (normal son moteur n'a jamais tourné rond pendant la course), une troisième place (normal, il est parti avec un tour de retard suite à un cafouillage au départ) et un abandon alors qu'il était en tête. Excusez du peu !
Une de mes rares 1/18 non ouvrantes. Mais d'une part je pensais dans un premier temps faire comme au 1/43 et me limiter aux Lotus (et comme il y en a peu de sorties, je faisais moins mon difficile). D'autre part Lotus + Clark = Bingo ! équipe préférée et pilote préféré, comment résister ?






TSM, Lotus 56B, Monza 1971.
Une turbine en F1 ! Ou quand le génie de Chapman se transforme en folie.
Chapman a dessiné la 56 pour Indianapolis en 1968 en reprenant l'idée de la turbine chez Paxton qui avait failli remporté l'épreuve en 1967. Même chose en 1968, la 56 domine mais abandonne à quelques tours du but alors qu'elle a course gagnée.
Sauf que Chapman ne s'arrête pas là et ressort l'idée en 1971 pour la F1. Lourde, sans frein moteur et avec une turbine incroyablement lente à relancer, elle ne brille pas. Sauf à Zandvoort, sous la pluie, où Walker profite des quatre roues motrices sur la piste détrempée pour remonter comme une fusée avant de sortir (Chapman en voudra beaucoup à son pilote, estimant la victoire possible).
A Monza, circuit rapide par excellence, une dernière tentative est effectuée, là aussi sans succès. Il a fallu tout l'autoritarisme et l'aveuglement du fondateur de Lotus pour croire en cette monoplace ...
La voiture a une décoration inhabituelle, celle du "World Wide Racing". Chapman ne veut pas risquer la saisie des voitures car suite à l'accident et à la mort l'année précédente de Rindt, la justice italienne menace.
En ce qui me concerne, c'est ma première 1/18, celle qui m'a convaincu de l'intérêt de l'échelle. Je ne le regrette pas, quelle réussite de TSM ! Pour un peu je sortirai bien les câbles pour vérfier la batterie.








TSM Lotus 78, Peterson; Afrique du Sud 1978
Celle par qui l'effet de sol est arrivé !
Fin 1976 la voiture est prête, mais Chapman conscient d'avoir créé une F1 exceptionnelle décide d'attendre 1977 pour la faire courir. Elle se montre clairement la plus rapide. Andretti dira d'elle : "elle est comme peinte sur la route !".
Mais des problèmes récurrents de moteur empêche l'américain de se battre jusqu'au bout contre la régularité impressionnante de Lauda et de sa Ferrari. L'intersaison trop courte ayant empêché lotus et la plupart des équipes de mettre au point à temps de nouvelles voitures, cette 78 reprend du service début 1978 (et gagne encore deux courses).
Malheureusement c'est au volant de cette Lotus que Peterson trouvera la mort suite au carambolage du départ à Monza (sa 79 était indisponible suite à un problème mécanique rencontré pendant les essais).
TSM a sorti deux modèles pour l'instant : cette Peterson qui montre la configuration classique de la 78 et une version Andretti présentation telle qu'elle était au tout début : prise d'air moteur basse et surtout des "peignes" et non des "jupes" pour permettre la création de l'effet de sol.
Je voulais une troisième version annoncée depuis 3-4 ans : celle du Japon 1977 en décoration Imperial et non JPS. Ma patience n'a pas tenu, je me suis rabattu sur la Peterson.







AUTOart Lotus 99T, Senna, 1987
Dernière saison pour Senna chez Lotus. Deux victoires comme en 1985 et 1986 et une troisième place au championnat du monde à la clef. Mais le bilan est trompeur, Lotus régresse. Senna n'obtient qu'une seule pole position (contre respectivement 7 et 8 en 85 et 86) et les deux victoires sont plus le fait du pilote et de circuits urbains que de la voiture. Cette dernière pèche au niveau de l'aérodynamisme. Elle était pourtant novatrice avec la première apparition d'une suspension active qui fera les beaux jours de Williams au début des années 90.
La miniature est une excellente surprise, avec des détails très supérieurs à ceux vus sur les différentes photos officielles.
Mais cela reste une F1 très dépouillée quand on la compare à celles des années 50-60.
Deux défauts cependant : le harnais trop simpliste et la décoration "Lotus" et non "Camel" (la voiture étant censée être celle du GP du Japon). Facilement modifiables pour les habitués des conversions.






Celle qui a révolutionné la F1 avec son châssis monocoque (et non plus tubulaire). Clark a écrasé le championnat 1963 à son volant : 10 GP, 7 victoires (!), une seconde place (normal son moteur n'a jamais tourné rond pendant la course), une troisième place (normal, il est parti avec un tour de retard suite à un cafouillage au départ) et un abandon alors qu'il était en tête. Excusez du peu !
Une de mes rares 1/18 non ouvrantes. Mais d'une part je pensais dans un premier temps faire comme au 1/43 et me limiter aux Lotus (et comme il y en a peu de sorties, je faisais moins mon difficile). D'autre part Lotus + Clark = Bingo ! équipe préférée et pilote préféré, comment résister ?






TSM, Lotus 56B, Monza 1971.
Une turbine en F1 ! Ou quand le génie de Chapman se transforme en folie.
Chapman a dessiné la 56 pour Indianapolis en 1968 en reprenant l'idée de la turbine chez Paxton qui avait failli remporté l'épreuve en 1967. Même chose en 1968, la 56 domine mais abandonne à quelques tours du but alors qu'elle a course gagnée.
Sauf que Chapman ne s'arrête pas là et ressort l'idée en 1971 pour la F1. Lourde, sans frein moteur et avec une turbine incroyablement lente à relancer, elle ne brille pas. Sauf à Zandvoort, sous la pluie, où Walker profite des quatre roues motrices sur la piste détrempée pour remonter comme une fusée avant de sortir (Chapman en voudra beaucoup à son pilote, estimant la victoire possible).
A Monza, circuit rapide par excellence, une dernière tentative est effectuée, là aussi sans succès. Il a fallu tout l'autoritarisme et l'aveuglement du fondateur de Lotus pour croire en cette monoplace ...
La voiture a une décoration inhabituelle, celle du "World Wide Racing". Chapman ne veut pas risquer la saisie des voitures car suite à l'accident et à la mort l'année précédente de Rindt, la justice italienne menace.
En ce qui me concerne, c'est ma première 1/18, celle qui m'a convaincu de l'intérêt de l'échelle. Je ne le regrette pas, quelle réussite de TSM ! Pour un peu je sortirai bien les câbles pour vérfier la batterie.








TSM Lotus 78, Peterson; Afrique du Sud 1978
Celle par qui l'effet de sol est arrivé !
Fin 1976 la voiture est prête, mais Chapman conscient d'avoir créé une F1 exceptionnelle décide d'attendre 1977 pour la faire courir. Elle se montre clairement la plus rapide. Andretti dira d'elle : "elle est comme peinte sur la route !".
Mais des problèmes récurrents de moteur empêche l'américain de se battre jusqu'au bout contre la régularité impressionnante de Lauda et de sa Ferrari. L'intersaison trop courte ayant empêché lotus et la plupart des équipes de mettre au point à temps de nouvelles voitures, cette 78 reprend du service début 1978 (et gagne encore deux courses).
Malheureusement c'est au volant de cette Lotus que Peterson trouvera la mort suite au carambolage du départ à Monza (sa 79 était indisponible suite à un problème mécanique rencontré pendant les essais).
TSM a sorti deux modèles pour l'instant : cette Peterson qui montre la configuration classique de la 78 et une version Andretti présentation telle qu'elle était au tout début : prise d'air moteur basse et surtout des "peignes" et non des "jupes" pour permettre la création de l'effet de sol.
Je voulais une troisième version annoncée depuis 3-4 ans : celle du Japon 1977 en décoration Imperial et non JPS. Ma patience n'a pas tenu, je me suis rabattu sur la Peterson.







AUTOart Lotus 99T, Senna, 1987
Dernière saison pour Senna chez Lotus. Deux victoires comme en 1985 et 1986 et une troisième place au championnat du monde à la clef. Mais le bilan est trompeur, Lotus régresse. Senna n'obtient qu'une seule pole position (contre respectivement 7 et 8 en 85 et 86) et les deux victoires sont plus le fait du pilote et de circuits urbains que de la voiture. Cette dernière pèche au niveau de l'aérodynamisme. Elle était pourtant novatrice avec la première apparition d'une suspension active qui fera les beaux jours de Williams au début des années 90.
La miniature est une excellente surprise, avec des détails très supérieurs à ceux vus sur les différentes photos officielles.
Mais cela reste une F1 très dépouillée quand on la compare à celles des années 50-60.
Deux défauts cependant : le harnais trop simpliste et la décoration "Lotus" et non "Camel" (la voiture étant censée être celle du GP du Japon). Facilement modifiables pour les habitués des conversions.






