2001 L’ODYSSEE DE L’ESPACE
Posté: Dim 6 Jan 2013 12:01
2001 : L'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick
Mon film culte …..Voir mon avatar l’oeil de Carl 2000 (livre) ou Hal 9000( film)
Le film que j emmène avec moi dans l espace
Et ma scène culte ou Dave déconnecte l’ordinateur fou
Au fur et a mesure que Dave lui vide sa mémoire
Sa voix devient de plus en plus grave et il régresse
Au point de finir par chanter (au clair de la lune)
En mourrant dans une lente agonie … HAL RAAALE
http://www.youtube.com/watch?v=Gdi5PqMm ... e=youtu.be
L’ordinateur..dit …arrete DAVE…. j’ai peur
TERRIBLE… la machine a des sentiments….
H, comme…
…. HAL 9000 (voix de Douglas Rain), dans 2001 : L’ODYSSEE DE L’ESPACE
Astronautes prenez garde à vous, un oeil rouge vous regarde…
Suite à une étrange découverte faite 18 mois auparavant sur la surface de la Lune, le vaisseau spatial Discovery voyage vers l’orbite de Jupiter. Trois membres d’équipage, les scientifiques de la mission, ont été placés en sommeil artificiel. Les astronautes David Bowman (Keir Dullea) et Frank Poole (Gary Lockwood), chargés de la maintenance du vaisseau, exécutent des taches de pure routine. Le vrai maître du vaisseau, c’est le superordinateur de bord, HAL 9000. Programmé pour avoir une vraie personnalité, HAL sait parler et interagir avec les astronautes, et a une intelligence exceptionnelle. Malheureusement, une faille va se produire qui va compromettre gravement la sécurité des astronautes…
2001 : L’ODYSSEE DE L’ESPACE, fruit des efforts du cinéaste Stanley Kubrick et de l’écrivain Arthur C. Clarke pour écrire et réaliser le fim de science-fiction définitif, demeure depuis sa sortie en 1968 la pierre angulaire du genre. Faisant sortir celui-ci des clichés enfantins du « space opéra », des robots en ferraille et de l’invasion extra-terrestre, pour spéculer sur la place de l’Homme dans l’Univers, le film de Kubrick a ainsi créé un personnage robotique sortant des sentiers battus. Même des robots mémorables comme ceux de METROPOLIS ou PLANETE INTERDITE restaient cantonnés à leur rôle d’auxiliaires rattachés à leurs maîtres humains. HAL 9000 est un personnage d’une toute autre dimension. Dans le sujet qui nous concerne, on peut se demander si les troubles de HAL ne sont pas d’une autre nature que la seule paranoïa.
HAL serait le premier ordinateur-robot du Cinéma à être atteint de troubles autistiques. Ce qui ne serait guère étonnant, lorsque l’on étudie les biographies d’Arthur C. Clarke et surtout celle de Stanley Kubrick, que nous retrouverons plus tard dans cet abécédaire. Il faut également remarquer que HAL correspond tout à fait aux critères posés par le test d’intelligence artificielle imaginé par Alan Turing en 1950. Turing était lui-même sans doute un Aspie… On est frappé en effet par les ressemblances entre les attitudes de HAL dans le film et certains traits caractéristiques des Aspies. Sa voix, notamment, est frappante : neutre, posée, toute en circonlocutions élaborées. Kubrick, homme extrêmement méticuleux et rigoureux, donna des instructions très pointues à l’acteur Douglas Rain pour donner la bonne voix à HAL.
Les autres traits caractéristiques de HAL similaires à l’Asperger sont une capacité poussée de jugement esthétique (sur les dessins effectués par Bowman), une intelligence et une mémoire exceptionnelles… et un manque d’empathie certain. Son intelligence en fait un brillant joueur d’échecs, discipline pratiquée par Stanley Kubrick ; méticuleux dans ses recherches, il reproduit ici une partie historique opposant Roesch à Schlage en 1910… HAL est doté d’une mémoire photographique fatale aux astronautes qui croient tenir une conversation à son insu : HAL peut lire sur leurs lèvres et apprendre qu’ils comptent le débrancher. Tirant un orgueil énorme de ses capacités (« je compte m’employer au maximum de mes capacités, ce qui est, je pense, le but de toute entité organisée »), HAL, déjà sur la défensive après une discussion philosophique soupçonneuse de la part de Bowman (« tu fais un rapport psychologique sur l’équipage ? »), sombre ainsi dans la paranoïa meurtrière. Là, nous nous éloignons certes de l’autisme et du syndrome d’Asperger, qui excluent le mensonge et la violence, mais il en reste pourtant quelque chose… HAL s’est-il trompé en diagnostiquant une panne imaginaire ? Ou a-t-il trouvé là la seule échappatoire à la question inquisitrice, finalement assez violente, de Bowman, en « inventant » cette panne à point nommé pour clore une discussion gênante ? Enfin, sa discussion finale avec Bowman coincé dans la capsule deviendra un dialogue de sourds, révélant un enfermement psychologique « autistique » de l’ordinateur.
L’histoire de HAL ne s’arrête pas là ; Arthur C. Clarke, dans ses romans ultérieurs, le fait ainsi réapparaître. Réactivé et amnésique dans 2010 (adapté au cinéma par Peter Hyams), HAL se verra « exonéré » de ses crimes, causés par une contradiction de programmation de ses directives ; puis, dans 2061 et 3001, transformé à son tour par les mystérieux Monolithes Noirs, il fusionne avec Bowman, devenant « Halman », une entité d’un genre nouveau, bouclant ainsi la boucle avec le film de Kubrick qui les « unissait » à l’image. L’héritage de HAL sur le cinéma de science-fiction est immense : il a plongé le genre dans l’ère de l’intelligence artificielle, riche désormais d’ordinateurs et de robots humains qui lui doivent tous quelque chose dans ses doutes et ses failles. Mentions particulières aux androïdes de la saga ALIEN et sa « préquelle » PROMETHEUS, les Réplicants de BLADE RUNNER (eux aussi amateurs de jeux d’échecs), le Terminator et son oeil rouge, ou le plus sympathique David d’A.I. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE dont nous avons déjà parlé.
Cf. Stanley Kubrick, Alan Turing ; David (A.I. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE), David (PROMETHEUS), les Réplicants de BLADE RUNNER et autres personnages robotiques
Ainsi parlait Zarathoustra (Also sprach Zarathustra)
op. 30, est un poème symphonique composé par Richard Strauss
Entre février et août 1896.
L'œuvre est librement inspirée par le poème philosophique
Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche où le compositeur
Voit la transition de l’homme de ses origines jusqu’au « surhomme ».
« La musique a trop longtemps rêvé ; nous voulons devenir des rêveurs éveillés et conscients»
Son introduction (Einleitung), a été rendue célèbre par le générique du film
http://www.youtube.com/watch?v=q3oHmVhviO8
Mon film culte …..Voir mon avatar l’oeil de Carl 2000 (livre) ou Hal 9000( film)
Le film que j emmène avec moi dans l espace
Et ma scène culte ou Dave déconnecte l’ordinateur fou
Au fur et a mesure que Dave lui vide sa mémoire
Sa voix devient de plus en plus grave et il régresse
Au point de finir par chanter (au clair de la lune)
En mourrant dans une lente agonie … HAL RAAALE
http://www.youtube.com/watch?v=Gdi5PqMm ... e=youtu.be
L’ordinateur..dit …arrete DAVE…. j’ai peur
TERRIBLE… la machine a des sentiments….
H, comme…
…. HAL 9000 (voix de Douglas Rain), dans 2001 : L’ODYSSEE DE L’ESPACE
Astronautes prenez garde à vous, un oeil rouge vous regarde…
Suite à une étrange découverte faite 18 mois auparavant sur la surface de la Lune, le vaisseau spatial Discovery voyage vers l’orbite de Jupiter. Trois membres d’équipage, les scientifiques de la mission, ont été placés en sommeil artificiel. Les astronautes David Bowman (Keir Dullea) et Frank Poole (Gary Lockwood), chargés de la maintenance du vaisseau, exécutent des taches de pure routine. Le vrai maître du vaisseau, c’est le superordinateur de bord, HAL 9000. Programmé pour avoir une vraie personnalité, HAL sait parler et interagir avec les astronautes, et a une intelligence exceptionnelle. Malheureusement, une faille va se produire qui va compromettre gravement la sécurité des astronautes…
2001 : L’ODYSSEE DE L’ESPACE, fruit des efforts du cinéaste Stanley Kubrick et de l’écrivain Arthur C. Clarke pour écrire et réaliser le fim de science-fiction définitif, demeure depuis sa sortie en 1968 la pierre angulaire du genre. Faisant sortir celui-ci des clichés enfantins du « space opéra », des robots en ferraille et de l’invasion extra-terrestre, pour spéculer sur la place de l’Homme dans l’Univers, le film de Kubrick a ainsi créé un personnage robotique sortant des sentiers battus. Même des robots mémorables comme ceux de METROPOLIS ou PLANETE INTERDITE restaient cantonnés à leur rôle d’auxiliaires rattachés à leurs maîtres humains. HAL 9000 est un personnage d’une toute autre dimension. Dans le sujet qui nous concerne, on peut se demander si les troubles de HAL ne sont pas d’une autre nature que la seule paranoïa.
HAL serait le premier ordinateur-robot du Cinéma à être atteint de troubles autistiques. Ce qui ne serait guère étonnant, lorsque l’on étudie les biographies d’Arthur C. Clarke et surtout celle de Stanley Kubrick, que nous retrouverons plus tard dans cet abécédaire. Il faut également remarquer que HAL correspond tout à fait aux critères posés par le test d’intelligence artificielle imaginé par Alan Turing en 1950. Turing était lui-même sans doute un Aspie… On est frappé en effet par les ressemblances entre les attitudes de HAL dans le film et certains traits caractéristiques des Aspies. Sa voix, notamment, est frappante : neutre, posée, toute en circonlocutions élaborées. Kubrick, homme extrêmement méticuleux et rigoureux, donna des instructions très pointues à l’acteur Douglas Rain pour donner la bonne voix à HAL.
Les autres traits caractéristiques de HAL similaires à l’Asperger sont une capacité poussée de jugement esthétique (sur les dessins effectués par Bowman), une intelligence et une mémoire exceptionnelles… et un manque d’empathie certain. Son intelligence en fait un brillant joueur d’échecs, discipline pratiquée par Stanley Kubrick ; méticuleux dans ses recherches, il reproduit ici une partie historique opposant Roesch à Schlage en 1910… HAL est doté d’une mémoire photographique fatale aux astronautes qui croient tenir une conversation à son insu : HAL peut lire sur leurs lèvres et apprendre qu’ils comptent le débrancher. Tirant un orgueil énorme de ses capacités (« je compte m’employer au maximum de mes capacités, ce qui est, je pense, le but de toute entité organisée »), HAL, déjà sur la défensive après une discussion philosophique soupçonneuse de la part de Bowman (« tu fais un rapport psychologique sur l’équipage ? »), sombre ainsi dans la paranoïa meurtrière. Là, nous nous éloignons certes de l’autisme et du syndrome d’Asperger, qui excluent le mensonge et la violence, mais il en reste pourtant quelque chose… HAL s’est-il trompé en diagnostiquant une panne imaginaire ? Ou a-t-il trouvé là la seule échappatoire à la question inquisitrice, finalement assez violente, de Bowman, en « inventant » cette panne à point nommé pour clore une discussion gênante ? Enfin, sa discussion finale avec Bowman coincé dans la capsule deviendra un dialogue de sourds, révélant un enfermement psychologique « autistique » de l’ordinateur.
L’histoire de HAL ne s’arrête pas là ; Arthur C. Clarke, dans ses romans ultérieurs, le fait ainsi réapparaître. Réactivé et amnésique dans 2010 (adapté au cinéma par Peter Hyams), HAL se verra « exonéré » de ses crimes, causés par une contradiction de programmation de ses directives ; puis, dans 2061 et 3001, transformé à son tour par les mystérieux Monolithes Noirs, il fusionne avec Bowman, devenant « Halman », une entité d’un genre nouveau, bouclant ainsi la boucle avec le film de Kubrick qui les « unissait » à l’image. L’héritage de HAL sur le cinéma de science-fiction est immense : il a plongé le genre dans l’ère de l’intelligence artificielle, riche désormais d’ordinateurs et de robots humains qui lui doivent tous quelque chose dans ses doutes et ses failles. Mentions particulières aux androïdes de la saga ALIEN et sa « préquelle » PROMETHEUS, les Réplicants de BLADE RUNNER (eux aussi amateurs de jeux d’échecs), le Terminator et son oeil rouge, ou le plus sympathique David d’A.I. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE dont nous avons déjà parlé.
Cf. Stanley Kubrick, Alan Turing ; David (A.I. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE), David (PROMETHEUS), les Réplicants de BLADE RUNNER et autres personnages robotiques
Ainsi parlait Zarathoustra (Also sprach Zarathustra)
op. 30, est un poème symphonique composé par Richard Strauss
Entre février et août 1896.
L'œuvre est librement inspirée par le poème philosophique
Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche où le compositeur
Voit la transition de l’homme de ses origines jusqu’au « surhomme ».
« La musique a trop longtemps rêvé ; nous voulons devenir des rêveurs éveillés et conscients»
Son introduction (Einleitung), a été rendue célèbre par le générique du film
http://www.youtube.com/watch?v=q3oHmVhviO8