Antoine a écrit:
Indéniablement beau !
Me fait penser à la décoration des magasins Desigual que ma femme fréquente assez régulièrement.
Mais je peux rien dire, c'est beau.
Oui ...j’ai découvert ce peintre par une autre toile ...qui m'a ému adolescent ...Judith
Les couleurs or… une pointe de sein ,un nombril...
et les traits érotiques de Judith …
un délice de jouissance

Le thème de l’érotisme est de la représentation de la femme dans l’œuvre de Gustav Klimt est explicité dans la deuxième partie de l’article : « Le corps féminin idéalisé », qui propose une étude synthétique de la représentation de la « Femme fatale » (« ou fatalement femme », mais aussi de la « recherche d’un nouvel idéal ».
C’est la découverte d’un peintre qui «honore autant la mère que la putain, l’Eve que la Judith, la vierge impuissante que l’Athéna », en parallèle avec la recherche d’un art idéal et total, notamment à travers la création de la Sécession en 1897.
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Gustav Klimt (1862-1918), Le Baiser, 1907-1908, Huile et or sur toile, Belvédère – Österreichische, Vienne.
Enfin l’article s’achève sur une étude de l’utilisation de l’or chez Gustav Klimt, plus particulièrement explicité pour l’emblématique tableau Der Küss.
« La cristallisation des amants est complète, l’or envahit les corps et la toile. Point culminant de sa période dorée, le tableau symbolise une réconciliation des deux sexes qui s’unissent. »
Cette source nous apporte donc une analyse fine, documentée, synthétique et précise du parcours, de l’œuvre, et de la vie de l’artiste. Elle nous donne ainsi accès à une sorte de résumé du peintre qui nous permet de saisir clairement les différentes sources de la dimension érotique de l’œuvre de Gustav Klimt, comme d’en analyser les manifestations.
« Son tracé a toujours su être bienveillant à l’égard du corps féminin, le déshabillant pour mieux l’exposer dans toute sa vérité (…). Klimt appelle à dépasser les apparences, refusant le simulacre ostentatoire. Ses femmes sont certes vêtues d’or et de couleurs chatoyantes, mais La Mariée, commencée en 1917 et inachevée, nous apprend qu’il les peignait nues, avant de les couvrir. »
« L’intermède, nouveau venu entre les fils de la toile, aimerait être un interlude sérieux mais ouvert, éclectique et sans prétention. Se glisser dans les interstices et provoquer des interactions (peut-être avec vous lecteur, qui sait ?) est le pari que nous faisons, en espérant que vous prendrez autant de plaisir à lire notre intermède électronique que nous en avons à l’écrire. »
On peut affirmer que le pari est réussi, à travers une interface fournie, travaillée et séduisante, pour notre plus grand plaisir.
Le site Intermède. Com est à prendre comme « Un intermède pour prendre du recul, non pas mettre à distance le monde, mais pénétrer sa complexité », ici à travers tous les nouveaux supports et moyens de diffusion qu’offre l’ère du numérique. Il s’agit d’un véritable saut de la culture, une culture qui intègre la recherche universitaire, vers une libre accessibilité et une large diffusion.