Lamborghini Diablo VT - 1993 - AUTOART

Succédant à la légendaire Countach apparue en 1974 (après 26 ans de carrière !), la Diablo est officialisée en 1990 comme la première Lamborghini née durant l'appartenance de la marque au groupe Chrysler qui l'avait rachetée en 1987. Elle en restera également la seule. D'emblée, la Diablo relançait le petit fabricant en leader sur le marché des "Supercars" pour combattre son principal rival : Ferrari... Un duel au plus haut niveau se dessine : Diablo vs Testarossa !

Dessinée d'une main de maître par Marcello Gandini dont elle porte la signature, la Diablo a néanmoins été retouchée par le centre de style américain de Chrysler qui en a affiné les traits et retouché l'aérodynamique en soufflerie. Pour se donner une idée de ce à quoi aurait dû ressembler la Diablo, il suffit de regarder du côté d'une certaine Cizeta Moroder V16, dont Gandini, par rancune, aurait livré son dessin original destiné à la Diablo. Néanmoins, au final le style de la Diablo est plus agréable que celui de la Cizeta et résiste mieux à l'épreuve du temps et des modes. Une incontestable réussite esthétique. Seul l'aileron arrière optionnel pouvait à la demande des clients (et contre 30000 FF !) venir rompre l'harmonie de cette ligne époustouflante.

En 1992, les ventes de Lamborghini chutent et notamment celle de la Diablo dont le prix est devenu trop élevé pour des années de crise (déjà...). En conséquence, les financiers implacables du groupe Chrysler ne sont pas longs à tirer la sonnette d'alarme et estiment que le constructeur italien ne vend plus suffisamment d'automobiles pour justifier son investissement. Lamborghini tente pourtant un ultime redressement en proposant une version moins radicale de sa super sportive. L'idée de fond et de la rendre plus accessible et facile à conduire, histoire de toucher une clientèle moins restreinte. En effet, tous ceux qui ont alors les moyens de se payer une Lamborghini Diablo ne sont pas nécessairement des pilotes aguerris, loin s'en faut... La Diablo VT, pour "Viscous Traction", est donc à l'époque la première supercar italienne 4 roues motrices.
Sur la base de la plate-forme initiale, les ingénieurs de Lamborghini ajoutent un système de traction intégrale, un nouveau système de freinage à quatre pistons Brembo et une nouvelle suspension gérée par ordinateur à cinq sélections au choix du conducteur, avec des amortisseurs électroniques Koni. Pour augmenter la souplesse de conduite, un nouvel embrayage et servo-frein font leur apparition. L'intérieur est entièrement revu et la planche de bord complètement nouvelle. D'autres modifications mineures sont à signaler comme la climatisation, les rétroviseurs désormais dans la teinte de la carrosserie, l'apparition de prises d'air dans le pare-choc avant, sous les feux anti-brouillard, et de nouveaux pneumatiques plus étroits à l'avant, de 235/40 ZR18 tandis que le train arrière reste en 335/30 ZR18, plus adaptés à la traction permanente. Le système ABS n'est toujours pas disponible.
Ticket d’entrée environ 1,4 millions de francs en 1993.






























Dessinée d'une main de maître par Marcello Gandini dont elle porte la signature, la Diablo a néanmoins été retouchée par le centre de style américain de Chrysler qui en a affiné les traits et retouché l'aérodynamique en soufflerie. Pour se donner une idée de ce à quoi aurait dû ressembler la Diablo, il suffit de regarder du côté d'une certaine Cizeta Moroder V16, dont Gandini, par rancune, aurait livré son dessin original destiné à la Diablo. Néanmoins, au final le style de la Diablo est plus agréable que celui de la Cizeta et résiste mieux à l'épreuve du temps et des modes. Une incontestable réussite esthétique. Seul l'aileron arrière optionnel pouvait à la demande des clients (et contre 30000 FF !) venir rompre l'harmonie de cette ligne époustouflante.

En 1992, les ventes de Lamborghini chutent et notamment celle de la Diablo dont le prix est devenu trop élevé pour des années de crise (déjà...). En conséquence, les financiers implacables du groupe Chrysler ne sont pas longs à tirer la sonnette d'alarme et estiment que le constructeur italien ne vend plus suffisamment d'automobiles pour justifier son investissement. Lamborghini tente pourtant un ultime redressement en proposant une version moins radicale de sa super sportive. L'idée de fond et de la rendre plus accessible et facile à conduire, histoire de toucher une clientèle moins restreinte. En effet, tous ceux qui ont alors les moyens de se payer une Lamborghini Diablo ne sont pas nécessairement des pilotes aguerris, loin s'en faut... La Diablo VT, pour "Viscous Traction", est donc à l'époque la première supercar italienne 4 roues motrices.
Sur la base de la plate-forme initiale, les ingénieurs de Lamborghini ajoutent un système de traction intégrale, un nouveau système de freinage à quatre pistons Brembo et une nouvelle suspension gérée par ordinateur à cinq sélections au choix du conducteur, avec des amortisseurs électroniques Koni. Pour augmenter la souplesse de conduite, un nouvel embrayage et servo-frein font leur apparition. L'intérieur est entièrement revu et la planche de bord complètement nouvelle. D'autres modifications mineures sont à signaler comme la climatisation, les rétroviseurs désormais dans la teinte de la carrosserie, l'apparition de prises d'air dans le pare-choc avant, sous les feux anti-brouillard, et de nouveaux pneumatiques plus étroits à l'avant, de 235/40 ZR18 tandis que le train arrière reste en 335/30 ZR18, plus adaptés à la traction permanente. Le système ABS n'est toujours pas disponible.
Ticket d’entrée environ 1,4 millions de francs en 1993.




























